Livre : Faut pas pisser sur les vieilles recettes
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Auteur RULLIER-THEURET,Françoise
Pseudo
Genre Etude
Remarque Sous titré San-Antonio ou la facination pour le genre romanesque
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L'auteure, membre de l'association des amis de San-Antonio, rédige parfois des textes pour la revue de l'association Le monde de San-Antonio, no 46

1 édition référencée pour ce livre
Editeur Academia Bruylant
Date impression 06/2008
Date DL 06/2008
Ref éditeur Au cœur des textes/12
Imprimeur -
ISBN 978-2-87209-903-0
Nb pages 230
Format 14,5*21
Code couverture -
Illustrateur -
Prix neuf 27 Euros
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Le roman populaire, vite écrit et vite lu, est voué à l’éphémère : c’est un livre qu’on dévore et qu’on ne garde pas. Comment expliquer alors que, huit ans après la disparition de Frédéric Dard, les Aventures du commissaire San-Antonio soient toujours aussi lues ? Régulièrement rééditées, elles font toujours l’objet d’articles et de thèses, en France et – ce qui est plus surprenant, vu le caractère « franchouillard » de l’humour – hors de France. San-Antonio est considéré, depuis le colloque qui lui a été consacré en 1965, comme un « phénomène » d’édition, car il touche non seulement le public populaire visé par la collection, mais aussi les intellectuels. La longévité de sa réputation est une autre entorse au genre dans lequel il s’inscrit. Plusieurs particularités de son écriture contribuent à ce succès, les jeux avec le langage, l’imagination délirante et la touche de paillardise.

Le présent volume propose de découvrir un aspect de cette verve étonnante : le procédé récurrent de la dénudation des « vieilles recettes » tire l’écriture du côté des manipulations parodiques qui rendent impossibles l’illusion réaliste et l’identification aux personnages. On reconnaît les ficelles du roman populaire ou les traits du roman classique littéraire, et même ceux du nouveau roman : l’auteur commente, s’approprie, détourne, pastiche. Frédéric Dard invente une esthétique moderne, libre et ludique, plus proche du cartoon que du policier. L’irréalisme burlesque suggère une vision irrespectueuse des hommes et de leurs institutions, mais impertinente également envers la littérature et surtout envers un genre pour lequel Frédéric Dard éprouve une indéniable fascination : le roman.
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